Tous les héros ne portent pas de cape.
Certains ont des livres.
Mitch, libraire passionné, est arrêté un matin pour un crime impensable : il a transgressé la loi en vendant des livres interdits. Après cinq années de prison, il n’a qu’un désir, retrouver sa liberté et sa librairie. Mais le destin en décide autrement. Le même jour, Mitch croise le procureur qui l’a fait condamner et rencontre Anna, une jeune chef qui pourrait bien être la femme de sa vie.
Que faire quand on est pris entre une irrépressible envie de vengeance et une irrésistible envie d’aimer ? Peut-on rêver d’un avenir sans s’être acquitté du passé ?
Une comédie brillante et engagée qui donne le goût de lire et d’aimer.
Aimer. Résister. Vivre. (résumé éditeur)
Cela paraît incroyable ! Plusieurs états des États-Unis ont promulgué une loi interdisant aux écoles, aux bibliothèques de proposer certains livres ! La loi HB 1467. On pourrait se croire revenu aux temps féodaux ou aux régimes dictatoriaux. Mais aux États-Unis !!! Comment des états, républicains certes, ont-ils pu en arriver là !
Sous couvert de romance, Marc Levy s’empare de ce sujet. La résistance s’organise, mais Mitch, le libraire, est arrêté. A sa sortie, après 5 années d’incarcération, il rencontre Anna une jeune femme qui rêve d’ouvrir son restaurant. Anna qui connaît le sentiment de vengeance. Ce même sentiment qui habite Mitch depuis qu’il a croisé dans la rue, à sa sortie de prison, le procureur qui l’a accablé !
Plus, comme je l’ai déjà dit, traité sous le signe de la romance que de la rébellion, ce roman parle surtout du sentiment d’injustice et de vengeance. Il a le mérite de nous faire connaître et toucher du doigt le phénomène de censure et d’obscurantisme qui tend à se propager dans le monde.
Un bon roman, divertissant, mais qui a le mérite d’attirer notre attention sur le sujet de censure (qui avait entendu parler de cette loi inique ?) De Marc Levy publié chez Robert Laffont dans la collection Versilio, un roman qui doit sans doute être interdit dans ces états républicains dont ont a parlé (ils censurent bien le Journal d’Anne Frank !!!). Pour adultes et grands ados.
A lire très vite