La fugue

On a tous un jour eu envie de partir, de claquer la porte, de tout quitter.

Inès, mariée, deux enfants, arrivée à la moitié de sa vie, se sent arrivée nulle part. Elle porte, gère, s’oublie. Et on l’oublie. Emprisonnée dans une existence qui ne lui correspond plus, un jour, elle part.

Dans la solitude d’une nature sauvage, elle trouve un lieu à elle : une maison, où le temps semble s’être arrêté, et qu’elle décide de retaper. En pansant les cicatrices de la maison, Inès va commencer à soigner les siennes. Et si le meilleur chemin pour aller vers soi passait par les autres ? (résumé éditeur)

Les enfants sont partis étudier à l’étranger, Inès décide de quitter sa vie (mari, travail) pour se réinventer. Elle achète une vieille maison tout au bout de la Bretagne. Elle va rencontrer d’autres femmes qui se sont, elles-aussi, réinventées.

Un livre de femmes où les hommes n’apparaissent qu’en filigrane. Avec de nombreuses références à des autrices (il y a une bibliothèque d’autrices bien fournie dans la maison) et à des paroles de chanteuses. Hélas la plus part des référence sont en anglais et ce n’est pas traduit !!! Tant mieux si Aurélie Valogne connaît cette langue, mais ce n’est pas mon cas et ça m’énerve à chaque fois que je rencontre un passage non traduit !!!

Bref ! Une ode complètement utopique à la sororité où l’héroïne a carrément les moyens ! Va donc acheter une maison, la retaper après une tempête en payant des entrepreneurs, rester plus d’un an sans travailler, sans un solide ‘bas de laine’. Bref voici un livre sur le développement personnel (comment se prendre en main, oser entreprendre …) sans véritable histoire.

Bof Bof Bof !!!! Édité chez Jean-Claude Lattès

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