Le sursis

Seconde guerre mondiale. Julien est requis pour le service de travail obligatoire en Allemagne. Mais il saute du train et rentre chez sa tante. C’est là qu’il apprend qu’il est mort ! Le train a été bombardé et on a retrouvé ses papiers dans la poche d’une victime (« Quand même, pauvre garçon…ça ne lui a pas porté chance de te voler tes papiers !« ). Depuis le pigeonnier de chez Thomassin l’instituteur arrêté, (« Juif et communiste aussi…on n’est pas près de le revoir ! » ) où Julien se cache, il observe la vie du village. Son enterrement, les parties de boules … puis les fusillades et les arrestations. Il observe aussi Cécile, « ah, Cécile ! ». C’est lorsque Julien finira par décider de s’impliquer davantage dans la guerre que le destin le rattrapera.

Bande dessinée en deux tomes de Jean-Pierre Gibrat parue chez Dupuis. Le scénario est de qualité, les dessins sont de véritables petites aquarelles, fourmillants de détails. Voir sans être vu, être la petite souris qui sait mais reste en dehors de l’action. Une certaine vision de la guerre.

Pour adulte

A lire très vite

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