Prenant pour cadre l’Angleterre victorienne du XIXe siècle, Shi – qui tire son nom d’un idéogramme signifiant « la mort » – mêle l’aventure au fantastique et le thriller à la magie, le tout saupoudré d’une conscience sociale affirmée.
Au commencement (tome1). Pour cacher un scandale qui pourrait nuire à la prestigieuse Exposition Universelle, le cadavre d’un nourrisson est enterré dans les jardins du lieu qui accueille cet événement. Deux femmes, une noble anglaise et une Japonaise, la mère de l’enfant, partent en croisade contre l’Empire britannique pour élucider ce crime. Entre société secrète et manipulation corruptrice, les deux jeunes femmes que rien ne lie vont s’unir pour exposer la face cachée d’une machination infernale.
Une jeune femme de bonne famille aux idées libertaires dans l’Angleterre conservatrice et très patriarcale de 19ème siècle va venir en aide à une jeune japonaise traitée comme du bétail. Elles vont unir leurs forces pour combattre la société, se mettant au service des plus faibles : les enfants des rues et les femmes. Elles vont réussir à créer un mouvement féministe (dont les ramifications se poursuivent jusqu’à nos jours) mais vont être pourchassées par les autorités dont elles se défendront grâce à l’appui magique de démons tatoués sur leur corps.
Une série de BD en six tomes (une série de 4 premiers, deux seconds qui se suivent et sans doute d’autres à venir) de Zidrou au scénario et Homs au dessin. BD qui se suivent, plutôt pour adultes, éditées chez Dargaud.
Une bonne série