Une jeune femme arrive en gare de Chambéry. Elle s’appelle Félicité. Elle vient de fuir son pays, la République Démocratique du Congo. Enfermée dans le temps suspendu de la demande d’asile, Félicité retient son souffle. Et s’il suffisait juste de raconter ? Raconter la vie d’avant, où se sont croisés les prémices d’un futur prometteur à Kinshasa et les dégâts d’un pays rongé par la corruption et le pillage de ses ressources naturelles.
Disséquer. Déballer. Convaincre. Pour mériter, peut-être, l’accès à cette vie d’après. Celle qui se dessine encore incertaine mais hors de danger, dans un pays que Félicité n’a pas choisi.

Le parcours d’une jeune femme diplômée, avec un bon métier, bien intégrée dans sa vie jusqu’à ce que … tout bascule. Contactée par un ancien ami activiste, elle va doucement prendre conscience de la corruption dans son pays. Puis un jour elle va faire un enregistrement compromettant. A cause de celui-ci, elle va être arrêtée, emprisonnée, torturée. Arrivant à s’enfuir, elle débarque en France avec ses peurs et ses questions. On va suivre son cheminement pour obtenir son titre de réfugiée … ou pas ! Une bonne BD sur un scénario de Adrien Costaz, Marie Wyttenbach et Rémy Kossonogw avec des dessins de Marie Wyttenbach. En fin d’ouvrage, une nouvelle de Rozenn Le Berre : Penser à autre chose, qui nous donne le point de vue d’une employée de la CADA sur sa rencontre avec Félicité.
Une bonne BD réaliste. Juste la fin qui m’a paru confuse. Un BD pour adultes et grands ados éditée par ADDCAES