Il est un pays, là-bas, tout au bout du monde, où le vent souffle tellement fort que les habitants, de peur que la terre ne s’envole, ont posé d’énormes cailloux un peu partout sur le sol….
extrait
Ce pays c’est la Bretagne. Et ce soir-là, on danse au village car la fille du charpentier se marie. C’est Fañch, le meilleur violoneux du pays qui mène la danse. Mais lorsqu’il traverse la lande pour rentrer chez lui à la mi-nuit passée, malgré la fatigue, malgré sa bosse qui lui pèse sur le dos, Fañch s’arrète intrigué par une lueur entre les pierres dressées….
Ce sont des Korrigans qui chantent et dansent…. Fañch les espionne. Ils chantent toujours la même ritournelle, sans relâche :
Lundi, mardi, mercredi…
Lundi, mardi, mercredi…
Mais Fañch n’y tient plus. Il rentre dans la danse et se met à chanter une suite à la chanson.
Puis le jeudi et vendredi
You-pi !
Les Korrigans sont ravis d’avoir de nouvelles paroles pour continuer la danse. Ils proposent à Fañch de réaliser un vœux… un sac de pièces d’or peut-être ? Mais Fañch préfère qu’on lui enlève sa bosse et s’est plus léger qu’il retourne au village.
Mais le tailleur, jaloux, voudrait bien le sac d’or promis par les Korrigans. La nuit venue, il s’en va sur la lande….
La gigue des Korrigans est un conte traditionnel interprété par Xavier Husson joliment illustré, paru aux éditions « Au bord des continents… ».
L’histoire est belle, bien écrite, facile à raconter aux enfants. Avec une fin qui ne manque pas d’humour!
A lire très vite.
EC HUS g