« Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins non clôturés.
Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé et nous ne nous adressons la parole qu’en cas de nécessité absolue.
Quand le maire annonce qu’il va raser l’impasse – nos maisons, nos mémoires, nos vies –, nous oublions le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis : nous n’avons plus rien à perdre, et c’est plus excitant qu’une sieste devant Motus. »
À travers le récit de leur combat et une plongée dans ses souvenirs, Marceline raconte une magnifique histoire d’amour, les secrets de toute une famille et la force des liens qui tissent une amitié. (quatrième de couverture)

C’est l’histoire de Marceline, Anatole, Gustave, Joséphine, Marius et Rosalie. Cela fait plus de soixante qu’ils vivent impasse des Colibris. Des voisins. Avec leurs amitiés et inimitiés. Ils sont tous arrivés à peu près au même moment avenue des colibris. Ils y ont vécu, fait leur vie, maintenant ils sont tous âgés. Ils pensaient finir leur vie dans leur maison. C’était sans compter la décision du maire de faire raser le quartier pour construire une école. Alors ces vieux, ils ont décidé de se battre pour rester chez eux. Passant outre les inimitiés, ils vont se serrer les coudes et inventer des tas de ruses plus ou moins réussies pour faire céder le maire. Au fil du récit, on va remonter le cours de leur vie, comprendre les drames et le bonheurs qui l’on émaillée.
Un bon roman de Virginie Grimaldi édité par le livre de poche. Très agréable à lire.
A lire très vite