La baronne meurt à cinq heures

Qui a osé assassiner la baronne chez qui Voltaire coulait des jours heureux ? En ce froid février 1733, c’est la rue qui attend notre philosophe (ou pire, la Bastille !). Il lui faut donc retrouver le criminel sans délai avant que celui-ci ne s’en prenne à d’autres honnêtes gens – à lui-même, par exemple. Heureusement, avec l’aide providentielle d’Émilie du Châtelet, Voltaire ne manque pas de ressources. Brillante femme de sciences, enceinte jusqu’au cou, celle-ci va l’accompagner dans son enquête où les subtilités féminines triompheront bien souvent de la philosophie. Ensemble, ils devront affronter de redoutables héritières en jupons, des abbés benêts et des flûtistes sanguinaires, décrypter des codes mystérieux, et surtout échapper à un lieutenant général de police prêt à embastiller Voltaire au moindre faux pas…

La protectrice de Voltaire, Mme de Fontaine-Martel, baronne de 70 ans, vient d’être retrouvée assassinée dans son lit ! Celle-ci l’avait accueilli, depuis peu, chez elle, en lui proposant un petit appartement sous les toits de son hôtel particulier. Avare au plus haut point, ses gens de maison, sa fille, une lectrice qui la sert servilement sont tous en demande de l’héritage qu’elle leur a fait miroiter. Mais auparavant, Voltaire doit découvrir qui a tué la baronne sous peine d’être emprisonné par le lieutenant de police René Hérault. Poursuivit lui aussi par l’assassin, Voltaire va se réfugier chez Émilie de Breteuil, marquise du Châtelet enceinte ‘jusqu’aux dents’ qui, pour tromper son ennui, va l’aider dans son enquête.

Geignard, imbu de lui-même, Voltaire nous entraîne avec humour dans cette enquête. Un bon roman policier historique de Frédéric Lenormand édité chez Le Livre de Poche. En fin d’ouvrage, un petit aperçu des Fontaine-Martel vus par les éditorialistes nous donne les clés de la vérité historique.

A lire très vite

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