Michiru a perdu l’usage de la vue dans un accident et vit recluse dans une grande maison, comme dans un œuf de ténèbres. Un jour, elle apprend qu’un meurtre vient d’être commis à la gare toute proche. Peu de temps après, la jeune fille sent une présence dans la maison et comprend qu’un intrus s’est introduit chez elle. Progressivement, dans l’obscurité et le silence, se noue une étrange relation entre celui qui se cache et celle qui ne voit pas. « C’était comme si les ténèbres avaient soudainement pris forme et bougé. Il était là. »
Un huis clos où le noir prend vie et brouille nos sens jusqu’au vertige, et un thriller psychologique sans effusion de sang ni violence, fondé sur la découverte progressive de deux êtres coupés du monde et voués à la solitude. (quatrième de couverture)

Un roman plus psychologique que thriller. Deux êtres qui s’enferment dans la solitude vont être confronté l’un à l’autre, sans communiquer, du moins verbalement. Une réflexion sur la solitude, la peur ou le besoin d’autrui, l’envie de vivre ou pas … Cela pourrait être barbant, mais non, au contraire. Cela se passe au Japon où la culture se prête peut-être davantage à ces comportements. Pourtant je pense que l’on pourrait transposer cette histoire dans n’importe qu’elle civilisation. J’ai bien aimé ce roman pour adultes d’Otsuichi publié aux éditions Picquier poche. Un roman facile et agréable à lire même si le dénouement est un peu ‘bateau’.
A lire très vite