L’ultime secret

Deux histoires parallèles. D’un côté, la vie brisée de Jean-Louis Martin un employé de banque victime, suite à un accident de circulation, d’un Locked-In Syndrome (Emmuré vivant). Il se reconstruit par l’intermédiaire d’électrodes reliées à internet à son cerveau. De l’autre l’enquête du couple déjà rencontré dans Le Père de nos pères : l’anti-violent « Sherlock Holmes de la science », Isidore Katzberg, et Lucrèce Nemrod, belle journaliste scientifique du journal Le Guetteur moderne. Ils soupçonnent que le docteur Fincher neuropsychiatre français très récent champion du monde des échecs contre l’ordinateur Deep Blue IV, apparemment mort de plaisir orgasmique dans les bras de sa belle, a été assassiné. Ceci est bientôt confirmé par le meurtre du médecin-légiste ayant prélevé le cerveau de Fincher pendant son autopsie…. Leurs investigations les conduisent à la recherche de « l’ultime secret » source du plaisir ultime. Ils s’interrogent sur la nature des « motivations » qui, de tous temps, ont incité les humains à « avancer ».

L’objet du roman sert de prétexte à une présentation pédagogique fouillée (sans doute trop) sur les propriétés et le fonctionnement du cerveau. Le résultat est un peu indigeste car impossible de retenir toutes les informations scientifiques fournies ! Dommage. On plonge aussi dans le monde psychiatrique et la folie dans l’hôpital où œuvre le docteur Fincher. Ce n’est largement pas mon roman préféré de Bernard Werber. Publié par les éditions France Loisirs.

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