Sans être vraiment fâché avec l’école, Gustave peine à y trouver sa place. En classe, il observe les oiseaux dans la cour, rêvasse, scrute les aiguilles de la pendule. Il aimerait bien rapporter des bonnes notes à sa mère au lieu des habituelles convocations du directeur. Pourtant, Gustave est travailleur. Il passe beaucoup de temps sur ses devoirs, mais les leçons ne rentrent pas. Certains enseignants commencent même à le prendre en grippe et à le croire fainéant. Et à force d’entendre qu’il est un cancre, Gustave finit par s’en convaincre. Jusqu’à ce qu’une rencontre vienne changer le cours des choses… (résumé éditeur)

Gustave est un jeune garçon pour qui l’école est un calvaire. Il a beau faire de son mieux, Il n’y arrive pas. Les devoirs à la maison durent des heures et entraînent des disputes. Ses professeurs le traitent de fainéant, d’autant plus que sa grande sœur est une très bonne élève. Bref, même soutenu pas sa mère, les remontrances, voire les insultes de ses professeurs, font que Gustave a perdu confiance en lui. A quoi bon ! Même s’il est malheureux de décevoir sa mère. Heureusement, une enseignante va voir ce qui se cache en lui, le prendre sous son aile et le révéler à lui-même.
Tout ça sent le vécu. Combien de fois les professeurs font des remarques humiliantes à leur élèves (et même aux parents !) ? C’est monnaie courante, il ne faut pas se leurrer ! Comme si humilier quelqu’un pouvait lui donner envie d’apprendre. Mais jouer au ‘Dieu tout puissant’ est bien la raison de vivre de certains enseignants. Sans compter les surnoms donnés, le mépris en rendant les copies, les remarques désobligeantes en classe, sur les bulletins ou (et) aux parents ! Qui n’a pas rencontré ou subit lui-même ces remarques acerbes ? Heureusement il y a quand même de bons enseignants qui sont bienveillants et qui vous tirent vers le haut plutôt que de vous enfoncer. Mais il y a aussi ceux qui, comme le principal du collège de Gustave, va se faire un malin plaisir de vous remettre la tête dans le sac alors vous vous en êtes pratiquement sorti. Oui, si vous n’êtes pas bon élève ou si vous avez une tête qui ne revient pas à un prof, les études, c’est la galère. Sans compter sur les ‘copains’ trop heureux d’avoir une tête de turc à martyriser. Dès le plus jeune âge, la vie c’est pas simple !!!
Le roman d’Aurélie Valognes, édité par Le Livre de Poche, fini bien. On peut le classer dans le genre feel-good. Il se lit bien et j’ai beaucoup aimé.Pour adultes et grands ados.
A lire très vite