Comment braquer une banque sans perdre son dentier

Ils sont cinq, trois femmes, deux hommes. Cheveux blancs, déambulateurs, ils s’apprêtent à commettre le casse du siècle. Si vous les croisez, restez prudents, et surtout ne tentez pas de vous interposer.

Ils s’appellent Märtha, Stina, Anna-Greta, le Génie, le Rateau, ils chantent dans la même chorale et vivent dans le même maison de retraite. Nourriture insipide, traitement lamentable, restrictions constantes, pas étonnant que les résidents passent l’arme à gauche. Franchement, la vie ne serait pas pire en prison ! D’ailleurs, à Stockolm, elles ont plutôt bonne presse… Voilà l’idée ! Les cinq amis vont commettre un délit et faire en sorte d’être condamnés : en plus d’avoir la vie douce, ils pourraient redistribuer les bénéfices aux pauvres et aux vieux du pays. Un brin rebelles et idéalistes, un peu fous aussi, les cinq comparses se lancent dans le grand banditisme. Mais évidemment rien ne va se passer comme prévu… (quatrième de couverture)

Parce qu’ils sont maltraités à la maison de retraite et qu’ils ont pu constater à la télé que les prisonniers étaient mieux lotis qu’eux, la bande de copains décident de voler deux tableaux du musée national. Ils les rendront contre rançon. Mais ils perdent la moitié de la rançon, et en plus, ils égarent les tableaux. Ils vont demander à la police de les aider à retrouver les toiles, mais confrontés à une bande vieillards rusés, les policiers ont fort à faire ! C’est que les méthodes de ces vieux ne sont pas orthodoxes !

Un roman policier (si l’on peut dire, c’est plutôt une comédie) de Catharina Ingelman-Sundberg pour adultes édité chez Fleuve éditions. Il y a de l’humour, c’est plutôt bien écrit et pourtant je n’ai pas trop accroché ! Trop d’invraisemblances peut-être ?

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