« Tu m’as appris une leçon essentielle aujourd’hui. Je croyais bien faire mais c’est toi qui as raison. On cherche toujours le bonheur loin de chez soi. On croit qu’il se trouve dans l’exotisme, de paysages différents, de senteurs nouvelles, de bâtiments imposants. Ce n’est pas toujours vrai, n’est-ce pas ? Parfois le bonheur, c’est juste être assis sur une butte tous les trois. »
À travers une histoire bouleversante, Mélissa Da Costa nous prouve une fois de plus que l’imagination n’a pas de limite, et qu’il n’existe pas de meilleur pouvoir que l’amour pour guérir les blessures les plus profondes. (quatrième de couverture)
Arthur a cinq ans. Ce jour-là, sa mère lui apprend qu’elle doit bientôt partir pour un très long voyage dans l’espace. Les adultes autour d’elle ont bien l’air un peu bizarres, pas comme d’habitude, mais le sourire de sa maman efface les doutes. Puis viens le jour où elle est partie. Depuis la lointaine Uranus où elle est sensée peindre le monde chaque jours, elle lui envoie de jolies lettres pleines de poésie. Le jour de ses sept ans pourtant, Arthur va comprendre la vérité. Il va en vouloir à son père, à sa mère, jusqu’à ce qu’il devienne père lui aussi.
Un beau roman de Melissa Da Costa qui fait sortir les mouchoirs. Une ode à l’imagination et à l’amour. Un roman édité par Le Livre de Poche.
A lire très vite