Pour le centième article de ce blog, je vous présente un livre exceptionnel : La nuit des cages. Ce petit livre devrait devenir un classique ! Le texte est de Rascal d’après des images de Simon Hureau. Le sujet : les enfants doivent-ils payer pour les crimes de leurs parents ? En l’occurrence, la maxime ‘tel père tel fils’ est-elle définitive ?
Je n’ai jamais mangé de petits enfants
Rien que la bonne soupe de ma maman.
La chair fraîche, c’était pour mon père…
Mais les gardes du Roi n’en n’ont rien cru
Lorsqu’à la maison ils sont venus…..
Et dans la cage, ils l’ont enfermé. Mais le jeune homme ne veut pas être exécuté. Il va s’enfuir, rencontrer la fille de Mélusine enfermée comme lui l’était, par une armée transformée en troupe de cirque par mère la fée.
Il va la délivrer. Ils vont se sauver poursuivis par les hommes en armes et la troupe hétéroclyte. Mais l’amour leur donnera des ailes et ils réussiront à s’échapper, fonder un foyer et avoir des enfants.
Seront-ils ogres ou sorcières ?
Paraît que c’est pas héréditaire.
Les illustrations en ombres chinoises (façon papier découpé) nous transportent dans un orient médiéval, au milieu de la jungle. Une foule de détails captent l’attention. A chaque lecture, on découvre quelque chose de nouveau. En noir sur fond blanc, on suit les évènements. Le texte, tout en rimes, est présenté sur des pages vertes, encadré par les plantes exubérantes de la jungle.
A partir de six ans et sans limites supérieures, tant cet ouvrage est agréable à parcourir. Paru chez Didier Jeunesse.
A ne manquer sous aucun prétexte.
