Et ils vécurent heureux malgré tous leurs enfants

Une fois n’est pas coutume : la vérité sort de la bouche des parents !  » Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…  » Les contes ne racontent pas la suite. Et pour cause. Être parent n’est pas un chemin bordé de roses ! Qui pourrait affirmer sans mentir qu’il n’a jamais eu  » mal à ses enfants  » ? D’où les petites crises de daronnalgie, ces douleurs spécifiques à la parentalité : air pompé, sang d’encre et cheveux blancs, porte-monnaie troué, oubli de soi chronique…
C’est ce qui arrive à Andrea, en difficulté avec sa fille de seize ans, Suzanne. Cette mère, qui a tant donné à sa famille depuis toutes ces années, a l’impression d’être bien mal récompensée. Ingratitude, tensions, incompréhension… Et avec son mari, c’est le calme plat des amours mortes. Si bien qu’au milieu des siens, Andrea a fini par se sentir seule. Un jour, une opportunité inattendue se présente à elle, un casting national pour une nouvelle émission de téléréalité : La Darons Academy.
Parenthèse enchantée pour les parents ou occasion de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas sur le dur métier de darons ? Quel est le but secret de cette téléréalité qui offre le spectacle d’un monde à l’envers ? Dans cette aventure, Andrea va faire des rencontres déterminantes qui vont bousculer le cours de son existence, et lui rappeler que derrière tout parent, il y a un être de rêves et de désirs qui sommeille… (résumé éditeur)

Andrea est une mère au bord de la dépression. Sa fille ado lui mène la vie dure, son mari ne la soutient pas, pire il croit que tout lui est du. C’est alors qu’elle accepte de participer à une émission de téléréalité sur la vie des Darons. Elle va y rencontrer d’autres parents, des stricts, des laxistes, des monoparents, des paranges (dont l’enfant est décédé). Elle va aussi y rencontrer l’amitié et l’amour !

Un livre sur la difficulté d’être parent et de garder sa personnalité et un peu de ‘vie à soi’ après la naissance des enfants. Un roman feel good de Raphaëlle Giordano édité chez Récamier.


En fin de roman, Raphaëlle Giordano aborde la charge mentale que représente le rôle de mère à travers une vingtaine de témoignage de parents.

J’ai moins aimé ce roman qui fourmille de répétitions mais qui se lit facilement. Il a le mérite de montrer que la vie de parents n’est pas simple et de nous déculpabiliser.

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