Paris, sous le Second Empire. Napoléon III confie au baron Haussmann la mission d’ « assainir » la capitale en la quadrillant d’avenues et de boulevards – ce qu’il fait avec un zèle qui lui vaut le surnom d’Attila. Des quartiers entiers sont anéantis.
Rue Childebert, Rose Bazelet mène une vie paisible. Jusqu’au jour où elle reçoit la lettre fatidique : sa maison doit à son tour être démolie. Mais Rose a fait à son mari disparu le serment de ne jamais quitter ce qui fut leur foyer : contre tous, elle va se battre pour sauver la demeure familiale, qui renferme un secret jalousement gardé. (quatrième de couverture)

Seule, dans sa maison qui va être démolie, Rose Bazelet, la soixantaine, écrit à son mari décédé quelques années auparavant. Elle raconte sa vie, en fait le bilan. Elle parle de ses joies, de ses peines. De la perte de son fils adoré. Elle avouera sa supposée culpabilité en révélant la ressemblance étrange de ce fils tant aimé avec son violeur. Les démolisseurs arrivent, elle n’a rien pu faire. Mais elle n’a pas peur de mourir car sa maison c’est elle. Et sa maison disparue c’est elle qui disparaît.
Un bon roman de Tatiana de Rosnay enregistré sur un CD MP3 par Nathalie Hons. Une très belle histoire qui permet de revivre les tourments causés lors de la métamorphose de Paris imposée par le Baron Haussmann, préfet de la capitale. Édité par Audiolib.
A lire très vite