Partie pour New York après l’effondrement de la civilisation humaine, la petite communauté dirigée par Bastet, reine autoproclamée des chats, déchante rapidement à son arrivée : les rats sont là aussi, plus nombreux et plus organisés encore qu’en Europe. Et, a priori, nulle trace de vie autre qu’animale… Et pour cause : des Américains repliés dans des buildings ont créé une société composée de cent deux tribus vivant dans les hauteurs, sans contact avec le sol. C’est là que Bastet et ses compagnons vont trouver refuge. Mais dans ce monde en suspension, les chats n’ont pas vocation à régner. Bastet va pourtant devoir s’y faire une place et tenter de rassembler derrière elle des alliés pour combattre l’ennemi.

Après Demain les chats ICI et Sa majesté des chats ICI voici le dernier tome de la trilogie. La société humaine vue à travers l’œil de la chatte Bastet est terrible et tellement vraie. L’humanité doit-elle vraiment être sauvée ? Les humains ne sont même pas capable de s’entendre face à un ennemi commun, chacun prêchant pour sa paroisse ! Malgré les enseignements de l’Histoire, ils n’en tirent aucune leçon. Un reflet de notre époque (l’actualité nous en donne tous les jours des exemples !) bien affligeant.
Un bon roman de Bernard Werber paru chez Le Livre de Poche.