Tout commence par quelques mots au dos d’une carte postale : « Je pense à vous, je vous aime. » Ils sont signés de Charles, le père d’Antoine, disparu dix-sept années plus tôt sans laisser d’adresse. Avec son meilleur ami, Laurent, et sa jeune sœur, Anna, aussi instable qu’irrésistible, Antoine part donc, à vingt-six ans, sur les traces de ce père fantôme. L’affaire d’une semaine, pense-t-il… De la Turquie d’Atatürk à la Géorgie de Staline, de l’Autriche nazie à l’Allemagne de l’Est, de rebondissements en coups de théâtre, les voici happés par l’histoire et lancés dans un road movie généalogique. (quatrième de couverture)
Voici un gros livre (761 pages tout de même) fort bien documenté historiquement parlant. On passe de la répression arménienne à la seconde guerre mondiale jusqu’à nos nos jours, non pas du point de vue des puissants, mais d’une famille lambda (enfin plus ou moins 🙂 ). La recherche de ses origines emmène Antoine, le casanier très sage et raisonnable, dans la grande aventure. Il entraîne dans son sillage Anna, sa jeune sœur déjantée et incontrôlable qui va se révéler dans ce voyage et son ami de toujours, Laurent, un breton d’origine africaine qui va lui aussi réfléchir sur ses origines.
Alors ce livre de Alexis Michalik est bien, incontestablement. Pourtant, j’ai eu du mal à le lire et je ne saurais dire pourquoi ! Un roman pour adultes publié chez le Livre de Poche.