Juliane n’aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s’installer chez elle, à la suite de l’incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences.
Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du rock, tapisse les murs de posters d’Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.
Juliane veut croire que l’originalité de Jean s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence : il déraille.
Face aux lendemains qui s’évaporent, elle va apprendre à découvrir l’homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.
Tant que la partie n’est pas finie, il est encore l’heure de tous les possibles. (quatrième de couverture)

La dégénérescence cérébrale est un mal pernicieux qui s’installe sans qu’on y prenne garde. D’abord, celui qui est touché ne s’en aperçoit pas, il n’est pas malade et puis il sait déjouer les inquiétudes de son entourage par divers tours de passe-passe. Quand l’entourage s’en aperçoit, il est déjà trop tard. Virginie Grimaldi dans ce roman raconte avec légèreté la survenue de cette maladie chez le père de Juliane. Le roman s’arrête à temps avant l’aggravation de la maladie et le patos de la fin de vie. C’est donc un bon roman pour adultes, facile à lire, plutôt feel-good, édité chez le Livre de Poche.
A lire très vite