Vous faites quoi pour Noël ? On se marie !

Retour à Santa-les-Deux-Sapins, où Pauline et David viennent passer Noël, et aussi assister au remariage d’Hélène, la mère de David. Celle-ci n’a rien trouvé de mieux que de prendre en charge la participation de la ville au concours international du Meilleur Village de Noël. Beaucoup d’émotions, et surtout beaucoup de travail ! Heureusement, sa fille Maddie a promis de s’occuper de l’organisation du mariage…
Sauf que Maddie, accaparée par sa fille de un an, « La Grinchette », est tout sauf organisée ; que les relations restent tendues entre David et Donovan, son frère ; que Lise, dont David était fou amoureux au lycée, a été bizarrement conviée à la noce ; et qu’un encombrant invité débarque sans crier gare, bien décidé à ajouter son grain de sel !(quatrième de couverture)

Deuxième volet des aventures de Pauline à Santa-les-Deux-Sapins. Toujours aussi drôle, avec des anecdotes désopilantes ! Voir les tomes 1 et 3 ICI et ICI

Une romance pour adultes de Carène Ponte éditée chez Pocket

A lire très vite

Vous faites quoi pour Noël ?

Plongez Pauline dans une fête de Noël très arrosée au bureau. Pimentez d’un dérapage torride dans le parking de son immeuble avec l’assistant du DRH. Ajoutez un enregistrement de vidéosurveillance. Et vous comprendrez que Pauline peut dire adieu à ses vacances pépères, genre siestes en pyjama licorne et comédies romantiques à gogo. L’urgence : se rapprocher de celui qui détient la vidéo si compromettante pour sa réputation, le séduisant gardien de son immeuble ! Celui-ci lui propose un marché. En tout bien tout honneur. Pauline n’a d’autre choix que d’accepter, mais sait-elle vraiment ce qui l’attend ? (quatrième de couverture)

Pour essayer d’effacer la vidéo de ses ébats dans le parking de son immeuble, Pauline passe un marché avec David, le gardien : Passer les fêtes de Noël dans sa famille en se faisant passer pour sa petite amie. Bien que Noël ne soit pas « son truc », Pauline se voit contrainte d’accepter. Ce qu’elle ne sait pas encore, c’est qu’à Santa-les-deux-Sapins, Noël est une fête prise très au sérieux !! La voilà embarquée dans une famille très sympathique mais très à cheval sur les traditions 🙂

Une comédie légère et humoristique pour adulte quand même, avec des anecdotes et des réflexions qui m’ont bien fait rire 🙂 Une comédie feel-good de Carène Ponte, publiée chez Pocket. C’est ici le premier volet, il y en a deux autres, ICI et ICI.

A lire très vite.

Le Cimetière des innocents

Emmurée vivante, elle détient le pouvoir de la lumière face aux obscurantistes

Dans un pays ravagé par les guerres de religions, un alchimiste est persuadé d’avoir créé la pierre philosophale. Enivré par le succès, il se laisse aller à des paroles antireligieuses. Sommé de s’expliquer sur sa découverte, il échoue, malgré l’aide de sa fille Oriane. Lui est condamné à mort pour blasphème, sa fille sera emmurée vivante au cimetière des Innocents, le plus grand cimetière de Paris. Elle sera maintenue en vie par la maigre pitance que lui fourniront les passants qui vénèrent les recluses comme des saintes. Mais la pierre de son père, si elle ne peut pas changer le plomb en or, semble dotée d’étranges pouvoirs et être prête à accomplir tous les miracles. (résumé éditeur)

La Saint Barthélémy a fait bien des dégâts. Dans ce Paris ravagé, un jeune homme, protestant, cherche les restes de son père. Il rencontre Oriane, une jeune femme, fille d’un apothicaire, libérée et insoumise. Suite à un blasphème, elle est emmurée vivante comme recluse. Grace à la pierre que son père a inventé, elle peut redonner vie aux morts. Elle va alors être considérée comme Sainte par la population, ce qui déplait à l’autorité cléricale local !

Une série de de trois albums de BD qui se suivent. De Philippe CHARLOT au scénario et Xavier FOURQUEMIN au dessin. Une BD plus ou moins (plutôt moins) historique davantage destinée aux ados. Je n’ai pas vraiment adhéré même si cette série à le mérite de mettre le doigt sur les turpitudes, la bêtise et la méchanceté des gens de cette époque.

Un Animal Sauvage

2 juillet 2022, deux malfaiteurs sont sur le point de dévaliser une grande bijouterie de Genève. Mais ce braquage est loin d’être un banal fait divers…

Vingt jours plus tôt, dans une banlieue cossue des rives du lac Léman, Sophie Braun s’apprête à fêter ses quarante ans. La vie lui sourit. Elle habite avec sa famille dans une magnifique villa bordée par la forêt. Mais son monde idyllique commence à vaciller.
Son mari est empêtré dans ses petits arrangements.
Son voisin, un policier pourtant réputé irréprochable, est fasciné par elle jusqu’à l’obsession et l’épie dans sa vie la plus intime.
Et un mystérieux rôdeur lui offre, le jour de son anniversaire, un cadeau qui va la bouleverser.

Il faudra de nombreux allers-retours dans le passé, loin de Genève, pour remonter à l’origine de cette intrigue diabolique dont personne ne sortira indemne. Pas même le lecteur.

Avec Un Animal Sauvage, Joël Dicker signe un polar doublé d’un thriller psychologique au suspense haletant, qui nous rappelle pourquoi, depuis La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, il est devenu un phénomène éditorial dans le monde entier, avec plus de vingt millions de lecteurs.

Un couple à qui tout semble sourire : belle famille, belle maison, métiers intéressants, fortune, amour… Un autre moins fortuné, avec des problèmes de couple et de confiance en soi. Mais tout n’est que façade et bientôt les failles vont apparaître des deux côtés. Avec l’obsession du mari policier pour la femme de son « ami », tout va dérailler et en l’espionnant il va non seulement découvrir des secrets qu’il va plus ou moins bien interpréter, mais aussi mettre sa famille et son travail en danger.

Un imbroglio qui nous perd avec les protagonistes. Mais finalement qui est qui, qui fait quoi et comment tout cela va-t-il finir ? Il faudra attendre la fin du roman pour le savoir !

Un bon roman policier et psychologique pour adultes, de Joël Dicker, publié chez Rosie & Wolfe.

A lire très vite

La lumière était si parfaite

Comment sa vie a-t-elle pu lui échapper à ce point ? Devenue mère au foyer à la naissance de ses enfants, Megg fait face aujourd’hui à une ado en crise qu’elle ne reconnaît plus. Son mari ne se préoccupe guère des tâches quotidiennes. Et puis le coup de grâce, cette saleté d’infarctus qui fauche sa mère avant l’heure.
Tandis qu’elle se résout à vider la maison de son enfance, Megg déniche une pellicule photo qui l’intrigue, et décide de la faire développer. Rien ne pouvait la préparer à la série de clichés qu’elle découvre alors… Une révélation qui bouleversera sa vie. Partie sur les traces d’un passé maternel dont elle ignore tout, Megg ne se doute pas que c’est son avenir qu’elle est en train de reprendre en main. (quatrième de couverture)

Alors qu’elle tourne en rond dans sa vie, Megg apprend que sa mère dont elle était très proche a eu un amant. Sur la photo qu’elle a découvert, elle identifie un hôtel en Bulgarie. Avec son amie Romy, l’extravertie, elle décide de partir à la recherche de l’homme sur la photo. Dans l’aventure, elle embarque son ado de fille afin d’essayer de ressouder les liens.

Un bon roman feel-good facile à lire de Carène Ponte édité chez Pocket.

A lire très vite

La route

L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l’humanité. Survivront-ils à leur périple ?

Après « Le Rapport de Brodeck », Manu Larcenet adapte de nouveau une œuvre majeure de la littérature. Couronnée par le prix Pulitzer en 2007, « La Route » a connu un grand succès et a été adaptée au cinéma en 2009 avec Vigo Mortensen dans le rôle principal.

Avec cet album, Manu Larcenet réussit une adaptation d’une originalité absolue et pourtant d’une totale fidélité. En posant son trait sous les mots du romancier, en illustrant les silences du récit, l’artiste s’est approprié l’univers sombre et fascinant du roman de Cormac McCarthy.

D’un roman-culte il a fait un album d’une beauté saisissante, à la fois puissant et poignant.

Incontestablement un des chefs-d’oeuvre de la bande dessinée moderne.

Cormac McCarthy a signé plusieurs romans phares dont « La Route » mais aussi « No Country for old men », également adapté par les frères Coen au cinéma. Son œuvre est essentiellement disponible aux éditions de L’Olivier (et Points), associées à Dargaud sur ce projet. L’écrivain est décédé le 13 juin 2023.

Son roman, publié aux Éditions de l’Olivier et chez Points pour la version poche, a été vendu à près de 800 000 exemplaires.  (résumé éditeur)

Dans un monde dévasté où tout n’est que cendres et désolation, un père et son fils marchent vers le sud et la chaleur supposée pour une meilleure vie. Le manque de nourriture, la peur, la rencontre avec des hordes de cannibales et des morts partout, le plus souvent torturés, sont omniprésents. Les dessins à la plume, en noir et blanc, aussi torturés que le milieu dans lequel évoluent les personnages plombent encore plus l’atmosphère. C’est glauque, c’est terrible, c’est l’apocalypse ! Comment un père peut-il encore donner l’espoir à son fils alors que tout n’est que misère et violence.

Bouh ! Cette BD de Manu Larcenet d’après le roman de Cormac McCarthy est plombant. Et pourtant tellement réaliste ! On imagine bien que l’humanité va finir comme ça.

Un album de BD exclusivement pour adultes publié chez Dargaud. C’est très dur !

J’ai du rêver trop fort

Les plus belles histoires d’amour ne meurent jamais. Elles continuent de vivre dans nos souvenirs et les coïncidences cruelles que notre esprit invente. Mais quand, pour Nathy, ces coïncidences deviennent trop nombreuses, doit-elle croire qu’il n’y a pas de hasard, seulement des rendez-vous ? Qui joue à lui faire revivre cette parenthèse passionnelle qui a failli balayer sa vie ? Quand passé et présent se répètent au point de défier toute explication rationnelle, Nathy doit-elle admettre qu’on peut remonter le temps ? En quatre escales, Montréal, San Diego, Barcelone et Jakarta, dans un jeu de miroirs entre 1999 et 2019, l’ai dû rêver trop fort déploie une partition virtuose, mêlant passion et suspense, au plus près des cœurs qui battent trop fort. (quatrième de couverture)

Nathy, une hôtesse de l’air a tout pour être heureuse : un mari aimant, Olivier, et deux filles. C’est sans compter avec sa rencontre avec Ylian, musicien raté dont elle tombe follement amoureuse. Et même si c’est réciproque, il la laissera retourner auprès de sa famille. Mais 20 ans plus tard, des séries de coïncidences parsèment la vie de Nathy et la conduisent à refaire le chemin qu’elle a partagé avec Ylian. Qui se joue d’elle ? Et pourquoi ! Au fil des pages on apprend que cet amour fou a laissé des traces.

Plus un roman d’amour que policier même s’il y a une intrigue. Un roman de Michel Bussi pour adultes édité aux presses de la Cité.

A lire