Rails

En ce moment sur les rayons de la bibliothèque, Rails : Édition intégrale, une bande dessinée en noir et blanc pour adultes.

Un rail-movie violent où le racisme se dispute à la cruauté, sous influence de luttes politiques. Dans une Amérique du futur, les transports aériens ont été bannis. Pour se déplacer sur de longues distances, il faut utiliser le train. Ce moyen de transport s’est perfectionné mais des pirates se sont installés sur les lignes, prenant les trains à l’abordage. La ségrégation entre blancs et noirs ne fait que s’aggraver, intensifiant les luttes armées. Le flic métis Wolfe Pearse est désigné pour infiltrer les gangs. Tiraillé entre ses deux cultures, il choisira la cause noire, tout en espérant qu’un jour les choses pourront s’arranger entre les différentes factions. Un vœu utopiste ?

Cette version en petit format est en noir et blanc se qui apporte une force supplémentaire au récit. Violence, cruauté, misère sont les maîtres mots de cette histoire à ne pas mettre entre toutes les mains.

D’après un scénario de David Chauvel, avec des dessins de Fred Simon, cette bande dessinée est à réservé aux adultes. Editée chez Delcourt.

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Le sumo qui ne pouvait pas grossir

Jun est un garçon d’une quinzaine d’année. Révolté, il s’est enfui de chez lui et vit d’expédients dans la rue. Il est maigre, efflanqué. Mais Maître Shomintsu, qui possède une école de Sumo, n’arrête pas de lui répéter à chaque fois qu’il le voit : « Je vois un gros en toi » . Ceci ne fait qu’accentuer l’agressivité de Jun qui finira pourtant par aller assister à un combat de sumos. C’est la révélation ! Mais grossir n’est pas donné à tout le monde. Il faudra que Jun s’accepte, qu’il accepte son passé, qu’il fasse la paix avec lui-même avant de pouvoir se comprendre, comprendre ses proches… comprendre la vie. Jun finira par gagner ses premiers galons de Sumo puis il décidera d’arrêter pour se consacrer à la médecine et fonder une famille.

Le but ce n’est pas le bout du chemin, c’est le cheminement

Eric-Emmanuel Schmitt nous entraîne encore dans un parcours initiatique, philosophique dont il a le secret. Connaît toi toi-même !

Encore une réussite.

Édité par les éditions A vue d’œil, ce livre en gros caractères, pour plus de confort visuel, se lit d’une traite. Une lecture facile, une écriture fluide, en bref, une lecture plaisir mais qui permet de ne pas lire idiot.

A lire très vite

R SCH s

De mon chien comme preuve irréfutable de l’inexistence d’un Dieu omniprésent

Une bande dessinée de et par Manu Larcenet. Éditée chez 6 pieds sous terre éditions, une maison d’édition qui se veut un lieu expérimental pour les auteurs connus ou inconnus de la nouvelle BD. En tout cas avec De mon chien comme preuve irréfutable de l’inexistence d’un Dieu omniprésent, on est dans quelque chose de pas commun. Manu Larcenet nous raconte, sans paroles, une journée de la vie de son chien. Dormir, manger, jouer, draguer, se battre, se venger sur un plus faible…… Mais est-ce bien d’un chien finalement dont parle Larcenet ? Les deux dernières pages nous posent la question.

Juste un trait de crayon. Des scènes comme prises sur le vif. Un chien vraiment Beauf !!!

Une BD originale pour adultes et grands ados uniquement. A voir sans tarder, ça ne vous prendra pas trop de temps… du moins pour la lire, car elle risque vous faire réfléchir sur la vie en générale et la vôtre en particulier.

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Le retour à la terre

Le tome 5 de Le retour à la terre : Les révolutions, est enfin à la bibliothèque.

Cette BD parue chez Poisson pilote de Dargaud est tout simplement géniale. Jean-Yves Ferri est le scénariste. Manu Larcenet le dessinateur. Or cette BD raconte le départ de Manu Larssinet et de sa famille de la banlieue parisienne pour les Ravenelles, un petit village perdu dans un coin de campagne ! D’où des mises en abîme constantes (voire des mise en abîmes de mises en abîme ! ). Cette BD est une série de petits gags sur 6, voire seulement une seule case. C’est drôle, les situations sont cocasses, le dessin est léger.

Le tome 5 : les révolutions est peut-être un peu moins drôle que les autres (qui sont déjà passé sur les étagères de la bibliothèque) mais tout de même plaisant. Il faut dire que Mariette a repris la fac, c’est la campagne électorale au village (avec ses luttes intestines) et l’inspiration manque. Même le chat ne veut pas obéir. Alors, Manu déprime et Ferri arrive pour soutenir son homologue…..

Une bande dessinée pour adultes et grands ados (je ne pense pas que les situations intéressent les plus jeunes) à découvrir absolument.

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Djinn

Jeune femme anglaise, Kim est à la recherche de ses racines. Elle arrive à Istanbul sur les traces de Jade, sa grand-mère, la favorite du sultan noir. Un trésor dont elle est la clé attire aussi une espèce peu recommandable qui gravite autour d’elle.

La Turquie d’aujourd’hui est-elle si différente de la Turquie d’alors ? Sur fond historique Jean Dufaux nous entraîne dans les Harems où les plaisirs sont partagés … ou non ! On chemine entre les corps nus ou à peine voilés dessinés par Ana Mirallès. Sensualité, perversion et cruauté sont les maîtres de cette série. Il est vrai que Jade et Kim, son héritière, sont des Djinns, des êtres froids dont le cœur à oublié de battre… Enfin pas toujours !

Tome1 : La favorite          Tome 7 : Pipiktu

La série se découpe en deux périodes : La Turquie et l’Afrique.

tome 1 : La favorite, tome 2 : les 30 clochettes, tome3 : le tatouage, tome 4 : le trésor

Tome 5 : Africa, tome 6 : la perle noire, tome 7 Pipiktu. Les tomes 8 et 9 (fièvres, le roi gorille) sont parus mais non disponibles à la bibliothèque. (Les tomes 8 et 9 sont maintenant disponibles, comme le tome 9bis : Notes sur Africa. Voir ICI )

Une troisième période en Inde est sous-entendue.

Voici une bande dessinée où se mêlent aventure et érotisme sur fond historique. Le tout assaisonné du surnaturel accompagnant les légendes et les croyances des peuples qu’on dit primitifs !

Éditée chez Dargaud, cette série est vraiment intéressante, envoutante … ne serait-ce que par la beauté plastique des corps !

Pour adultes.

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Les quatre loups

Un petit garçon se promène dans la forêt. Il rencontre le loup du matin puis celui de midi et enfin celui du soir. Il va s’en faire des amis en leur offrant des bonbons. Mais lorsqu’il rencontre le loup de la nuit, fort affamé, c’est une autre histoire ! Heureusement son astuce et l’aide de ses trois nouveaux amis loups lui sauveront la vie.

Un conte d’Alain Gaussel, qui fait l’éloge de l’amitié. Edité chez Syros.

A lire aux enfants à partir de 4 ans.

EC GAU q

L’enfant de Noé

Avec Éric-Emmanuel Schmitt, on est rarement déçu. L’enfant de Noé est encore une réussite.

1942, les rafles commencent. Les familles juives doivent se cacher. Les enfants sont séparés de leurs parents. Joseph se retrouve dans un pensionnat catholique. Il devra taire son identité. Pourtant, en secret, le Père Pons va l’initié au mystère de sa religion juive. Être Juif, être chrétien quelles différences ? Joseph s’y perd. Pour un enfant, la guerre c’est la peur mais aussi des découvertes, des rencontres, des amitiés, des interrogations.

Un livre court, imprimé en très large vision pour un confort maximum et les personnes à acuité visuelle modérée. Édité aux éditions A vue d’œil.

Un roman pour adultes et grands adolescents à partir de 12 ans.

A l’heure où sort le film Oscar et la dame rose (voir le livre ICI) réalisé par Éric-Emmanuel Schmitt, un autre récit du même auteur.

A lire très vite

R SCH e