Le boiseleur

En ces temps fort lointains habitait dans la ville de Solidor Illian, jeune apprenti sculpteur. Son habileté ravissait l’impitoyable Maître Koppel, délesté ainsi de la plupart des tâches de sculpture. Les habitants de Solidor avaient développé une passion pour les oiseaux exotiques, et chaque maison comportait au moins une cage en bois, avec au moins un oiseau. Les écouter enchantait Illian. Un soir, tandis qu’il fignolait un petit rossignol sculpté dans un rebut de bois, Maître Koppel surgit, furieux, avant d’être apaisé par sa fille, émerveillée par la sculpture. Une sculpture dont ils étaient, à cet instant, loin d’imaginer les répercussions sur toute la ville…(tome1)

Le talent d’Illian, jeune sculpteur, franchit les frontières de Solidor et suscite l’intérêt jusqu’à Bélizonde, seule cité dirigée par des artistes. Un couple de grands maîtres sculpteurs, Tullio et Zenia, parvient à convaincre le jeune d’homme d’intégrer leur prestigieux atelier. Leur souhait ? Le faire concourir à un grand événement qui leur permettrait de sauver leur atelier, leur savoir-faire…(tome 2)

Très beau conte philosophique sur la société, la recherche de soi et la sculpture. Une histoire d’amour impossible (entre Illian et la fille de son maître d’apprentissage), de lutte des classes (avec l’exploitation d’Illian par l’artisan qui l’emploie), de vanité (avec la concurrence entre les différents ateliers de sculpteurs), de jalousie et de trahison (avec l’apprenti sculpteur Rowan)… Comment trouver sa place dans le monde !

Une histoire en deux tomes de Hubert au scénario et de Gaëlle Hersent aux dessins. Une très chouette création à lire et à voir. Une DB pour adultes et adolescents publiée chez Soleil dans la collection Métamorphose.

A lire très vite

Les folles enquêtes de Magritte et Georgette

C’était au temps où Bruxelles bruxellait…À l’arrêt du tram, le célèbre peintre René Magritte, chapeau boule, costume sombre et pipe au bec, a une vision étrange : une jeune femme en robe fleurie, debout à côté de son corps ! Il en parle à Georgette, son épouse, et immortalise la scène dans un tableau.
Quelques jours plus tard, cette femme est retrouvée assassinée, avec une lettre d’amour parfumée dans son sac et un bouquet de lilas sous sa robe. quatrième de couverture)

Nom d’une pipe !

Un roman policier où c’est le peintre René Magritte, avec l’appui de sa femme Georgette, qui enquête. A lire avec un livre consacré à ses peintures pour mieux apprécier.

Dans le premier tome de cette série de Nadine Monfils, intitulé : nom d’une pipe,  le peintre est confronté à l’assassinat de jeunes femmes. Il va s’échiner à comprendre qui s’en est pris à ces femmes. Sans compter la jeune Mathilde, vendeuse chez son antiquaire préféré qui le touche profondément. Mathilde qui aime ses peintures, est fan de Jacques Brel et qui est si mystérieuse !

Il ne faut pas s’arrêter aux nombreux mots belges du texte. C’est roman bien documenté. Même si ici elle est romancée, la vie de Magritte y est parfaitement décrite. On y rencontre aussi Brel, principalement à travers ses chansons. Un roman policier pour adultes édité par La boîte noire de Robert Laffont.

Crimes sur les cimes

Le lieutenant Loïc Plouvenec, à peine débarqué de sa Bretagne natale pour un simple remplacement, est confronté à une série de meurtres perpétrés sur Courchevel 1850. Au cœur de l’affaire, Marie, une jeune Parisienne déboussolée depuis le décès brutal de son père, voit son monde s’effondrer autour d’elle quand les personnes qu’elle côtoie sont assassinées d’une manière atroce les unes après les autres.Plouvenec, assisté de son équipe de gendarmes dévoués, enquête de façon méthodique dans la célèbre station où la saison d’hiver bat son plein. (quatrième de couverture.)

Dans l’entourage de Marie, c’est l’hécatombe ! Une copine d’université avec laquelle elle a eu des mots, sa psy, puis à Courchevel où elle part en vacances, pratiquement toutes connaissances qu’elle se fait ! Des crimes horribles, sanguinaires qu’elle ne se souvient pas avoir commis à cause de ses pertes de mémoire.

L’intrigue de ce roman policier pour adultes est sympa. Malheureusement il y a pas mal d’imperfections. Des redites à foison et un style pas très coulant. Des relectures auraient permis d’affiner l’écriture. Un roman de R.S. Hamiral, un auteur local (Albertville) dont c’est le premier roman. On excuse donc les imperfections avec indulgence. Publié par les Éditions du Devin.

Liberty Bessie

Tuskegee, Alabama, fin des années quarante. Bessie Bates est passionnée d’aviation. Tous les jours, depuis trois ans, elle se rend à l’aérodrome dans l’espoir de passer son brevet de pilote. Sauf que Bessie est une femme, et elle est noire. Et dans l’Amérique ségrégationniste, difficile pour elle de faire valoir sa capacité à piloter son propre appareil…Alors quand elle reçoit un jour par la poste la plaque de son père, héros de guerre disparu en vol en Europe, elle décide de tout mettre en œuvre pour retrouver sa trace. Première escale : Paris, où elle est embauchée comme copilote par une compagnie de fret. Aux côtés de Lulu, vétéran bourru, Bessie gagne des heures de vol, de l’assurance et de l’expérience. Le ciel sera dès lors le théâtre de son destin…

Découvrez le destin de Liberty Bessie : la reine du ciel ! Une saga d’aviation au parfum d’histoire, mais surtout d’aventure, librement inspirée des faits d’arme des « Tuskegee Airmen », groupe de pilotes afro-américains originaires de Tuskegee et qui se distingua lors de la Seconde Guerre mondiale. (résumé éditeur)

Bessie est une jeune afro-américaine qui vient de passer son brevet de pilote. Elle part à Paris à la recherche de son père pilote qui a disparu pendant la guerre, abattu par l’ennemi. De fil en aiguille, elle va se retrouver avec Max, un mécanicien de génie, en Éthiopie sur les traces de son père et d’un mystérieux carnet très convoité !

Une bonne BD en deux tomes qui se suivent de Jean-Blaise Djian et Pierre-Roland Saint-Dizier au scénario et de Vincent aux dessins. Une très bonne BD pour adultes et ados mêlant histoire et aventure. Publiée chez Glénat. Une suite est parue.

A lire très vite

Gentlemind

New-York, 1940.

Navit, une jeune artiste désargentée, hérite d’un journal de charme quelque peu désuet : Gentlemind. Combative, intelligente et audacieuse, elle s’improvise patronne de presse et se lance le défi insensé d’en faire un magazine moderne. Hantée par le souvenir de son amant disparu sur le front en Europe, elle doit affronter la réalité d’une société américaine en plein âge d’or mais résolument machiste… Un récit profondément touchant, sur trois décennies, du rêve américain au féminin ! (résumé éditeur)

Arch est un dessinateur tellement amoureux de son modèle, Navit, qu’il peut la dessiner dans le noir. Cherchant du travail, il est embauché dans un magazine pour homme ringard : Gentlemind où il présente Navit au propriétaire. Ce dernier en tombe éperdument amoureux, situation qu’Arch ne peut supporter. C’est pourquoi il s’enfuit au Vietnam comme dessinateur de guerre. Au décès de son mentor, Navit hérite du journal et décide d’en faire une publication à la mode. On suit cette évolution  en même temps que les évènements de l’époque.

De Juan Diaz Canales et Teresa Valero au scénario. Et de Antonio Lapone au dessin. Des dessins très anguleux avec peu de couleurs donc assez difficiles à suivre. Une BD pour adultes en deux albums qui se suivent. Mon avis est mitigé !

Les Étoiles s’éteignent à l’aube

Lorsque Franklin Starlight, âgé de seize ans, est appelé au chevet de son père Eldon, il découvre un homme détruit par des années d’alcoolisme. Eldon sent sa fin proche et demande à son fils de l’accompagner jusqu’à la montagne pour y être enterré comme un guerrier. S’ensuit un rude voyage à travers l’arrière-pays magnifique et sauvage de la Colombie britannique, mais aussi un saisissant périple à la rencontre du passé et des origines indiennes des deux hommes. Eldon raconte à Frank les moments sombres de sa vie aussi bien que les périodes de joie et d’espoir, et lui parle des sacrifices qu’il a concédés au nom de l’amour. Il fait ainsi découvrir à son fils un monde que le garçon n’avait jamais vu, une histoire qu’il n’avait jamais entendue. (résumé éditeur)

Un fils retrouve son père, alcoolique notoire qui l’a abandonné à la naissance, pour l’accompagner jusqu’à la mort. En route pour la montagne où il veut être enterré, ce père va lui raconter sa vie. D’après le roman de Richard Wagamese, les illustrations  (du pastel ?) sont vraiment étranges. Un album de bandes dessinées pour adultes et adolescents (grands) édité chez Sarbacane.

Le guide essentiel du crochet en relief

Apprenez à crochetez des motifs en relief grâce aux 40 poins de Lee Sartori.
Que vous soyez débutant·e ou expert·e à la recherche de nouveaux points, cette fantastique et inspirante collection vous permettra d’introduire des effets 3D de toute beauté dans vos réalisations au crochet. Avec des explications détaillées étape par étape, des schémas, des conseils d’experts, etc. cet ouvrage deviendra vite un guide indispensable à tous les amoureux du crochet.

  • Un chapitre consacré à la conception de points en relief au crochet.
  • Une collection de 40 motifs à utiliser facilement dans vos réalisations.
  • Cinq projets originaux pour appliquer vos nouvelles connaissances. (quatrième de couverture)

Une foule de points au crochet et en relief. Monochromes ou en couleurs. Présentés en carrés avec explication et diagramme. Des points originaux, classés par saisons, que l’on peut adapter à différents ouvrages. Un essentiel pour les crocheteuses !

De Lee Sartori publié par Un Dimanche Après-Midi.

A lire très vite