Luna

« J’attrape ma valise et me dirige vers ce qui était autrefois ma chambre. J’ouvre les volets : il y a le balcon, puis la mer, le Vésuve, et toute la baie. Je me retrouve face à mon enfance et à mes souvenirs. »
Luna arrive à Naples contre son gré : son père est gravement malade. Rien, ici, ne lui a manqué. Ses repères, ses amies, son amour sont désormais à Milan. Alors pourquoi revenir ? Pourquoi être au chevet de son papà, au passé trouble, et avec lequel elle a coupé les ponts ?
Mais Napoli est là, sous ses yeux : ses ruelles animées et sales, ses habitants souriants et intrusifs, sa pizza fritta, délicieuse et tellement grasse, son Vésuve, beau et menaçant…
Est-il seulement possible de trouver la paix dans une ville si contrastée ? Et si ce retour aux sources sonnait finalement l’heure de l’apaisement ? (quatrième de couverture)

Luna revient à Naples, la ville de son enfance. Cette ville qu’elle a rejeté, elle va réapprendre à l’aimer. Elle va renouer avec sa cousine, apaiser sa relation avec son père et découvrir des gens simples et attachants, notamment, une vieille dame, Philomène.

Un roman feel-good de Serena Giuliano pour adultes publié par Le Livre de Poche.

A lire très vite

Un coup de soleil

À Salerno, pour Éléonore, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Entre ses ménages et ses jumeaux ados, elle n’a pas le temps de goûter à la dolce vita. Surtout, Éléonore ne parvient pas à oublier Marco, dont elle vient de se séparer. Pendant qu’elle récure chez les autres, au moins, son esprit est occupé. Mais en pénétrant dans l’intimité de ses clients, elle va s’apercevoir que les apparences sont trompeuses, et sa routine bien huilée pourrait se trouver chamboulée… Et si un hasard s’apprêtait à rebattre toutes les cartes ? (résumé éditeur)

Éléonore est femme de ménage à Salerne en Italie. Elle entre dans l’intimité des gens et ça la distrait de son histoire d’amour foireuse avec un homme marié. Car même si c’est elle qui l’a quitté, elle est tellement accroc qu’elle ne peut s’empêcher d’y penser. Le manque est là. Le manque d’argent aussi, les soucis avec ses enfants mais surtout avec Laura, l’amie des enfants qui est rejetée par ses parents. Mais malgré tout ça, Éléonore a un débordement d’amour pour les autres qui illumine la vie de ceux qu’elle croise.

Un roman feel-good pour adultes de Serena Giuliano édité chez Le Livre de Poche

A lire très vite

Le boiseleur

En ces temps fort lointains habitait dans la ville de Solidor Illian, jeune apprenti sculpteur. Son habileté ravissait l’impitoyable Maître Koppel, délesté ainsi de la plupart des tâches de sculpture. Les habitants de Solidor avaient développé une passion pour les oiseaux exotiques, et chaque maison comportait au moins une cage en bois, avec au moins un oiseau. Les écouter enchantait Illian. Un soir, tandis qu’il fignolait un petit rossignol sculpté dans un rebut de bois, Maître Koppel surgit, furieux, avant d’être apaisé par sa fille, émerveillée par la sculpture. Une sculpture dont ils étaient, à cet instant, loin d’imaginer les répercussions sur toute la ville…(tome1)

Le talent d’Illian, jeune sculpteur, franchit les frontières de Solidor et suscite l’intérêt jusqu’à Bélizonde, seule cité dirigée par des artistes. Un couple de grands maîtres sculpteurs, Tullio et Zenia, parvient à convaincre le jeune d’homme d’intégrer leur prestigieux atelier. Leur souhait ? Le faire concourir à un grand événement qui leur permettrait de sauver leur atelier, leur savoir-faire…(tome 2)

Très beau conte philosophique sur la société, la recherche de soi et la sculpture. Une histoire d’amour impossible (entre Illian et la fille de son maître d’apprentissage), de lutte des classes (avec l’exploitation d’Illian par l’artisan qui l’emploie), de vanité (avec la concurrence entre les différents ateliers de sculpteurs), de jalousie et de trahison (avec l’apprenti sculpteur Rowan)… Comment trouver sa place dans le monde !

Une histoire en deux tomes de Hubert au scénario et de Gaëlle Hersent aux dessins. Une très chouette création à lire et à voir. Une DB pour adultes et adolescents publiée chez Soleil dans la collection Métamorphose.

A lire très vite

Les folles enquêtes de Magritte et Georgette

C’était au temps où Bruxelles bruxellait…À l’arrêt du tram, le célèbre peintre René Magritte, chapeau boule, costume sombre et pipe au bec, a une vision étrange : une jeune femme en robe fleurie, debout à côté de son corps ! Il en parle à Georgette, son épouse, et immortalise la scène dans un tableau.
Quelques jours plus tard, cette femme est retrouvée assassinée, avec une lettre d’amour parfumée dans son sac et un bouquet de lilas sous sa robe. quatrième de couverture)

Nom d’une pipe !

Un roman policier où c’est le peintre René Magritte, avec l’appui de sa femme Georgette, qui enquête. A lire avec un livre consacré à ses peintures pour mieux apprécier.

Dans le premier tome de cette série de Nadine Monfils, intitulé : nom d’une pipe,  le peintre est confronté à l’assassinat de jeunes femmes. Il va s’échiner à comprendre qui s’en est pris à ces femmes. Sans compter la jeune Mathilde, vendeuse chez son antiquaire préféré qui le touche profondément. Mathilde qui aime ses peintures, est fan de Jacques Brel et qui est si mystérieuse !

Il ne faut pas s’arrêter aux nombreux mots belges du texte. C’est roman bien documenté. Même si ici elle est romancée, la vie de Magritte y est parfaitement décrite. On y rencontre aussi Brel, principalement à travers ses chansons. Un roman policier pour adultes édité par La boîte noire de Robert Laffont.

Crimes sur les cimes

Le lieutenant Loïc Plouvenec, à peine débarqué de sa Bretagne natale pour un simple remplacement, est confronté à une série de meurtres perpétrés sur Courchevel 1850. Au cœur de l’affaire, Marie, une jeune Parisienne déboussolée depuis le décès brutal de son père, voit son monde s’effondrer autour d’elle quand les personnes qu’elle côtoie sont assassinées d’une manière atroce les unes après les autres.Plouvenec, assisté de son équipe de gendarmes dévoués, enquête de façon méthodique dans la célèbre station où la saison d’hiver bat son plein. (quatrième de couverture.)

Dans l’entourage de Marie, c’est l’hécatombe ! Une copine d’université avec laquelle elle a eu des mots, sa psy, puis à Courchevel où elle part en vacances, pratiquement toutes connaissances qu’elle se fait ! Des crimes horribles, sanguinaires qu’elle ne se souvient pas avoir commis à cause de ses pertes de mémoire.

L’intrigue de ce roman policier pour adultes est sympa. Malheureusement il y a pas mal d’imperfections. Des redites à foison et un style pas très coulant. Des relectures auraient permis d’affiner l’écriture. Un roman de R.S. Hamiral, un auteur local (Albertville) dont c’est le premier roman. On excuse donc les imperfections avec indulgence. Publié par les Éditions du Devin.

Liberty Bessie

Tuskegee, Alabama, fin des années quarante. Bessie Bates est passionnée d’aviation. Tous les jours, depuis trois ans, elle se rend à l’aérodrome dans l’espoir de passer son brevet de pilote. Sauf que Bessie est une femme, et elle est noire. Et dans l’Amérique ségrégationniste, difficile pour elle de faire valoir sa capacité à piloter son propre appareil…Alors quand elle reçoit un jour par la poste la plaque de son père, héros de guerre disparu en vol en Europe, elle décide de tout mettre en œuvre pour retrouver sa trace. Première escale : Paris, où elle est embauchée comme copilote par une compagnie de fret. Aux côtés de Lulu, vétéran bourru, Bessie gagne des heures de vol, de l’assurance et de l’expérience. Le ciel sera dès lors le théâtre de son destin…

Découvrez le destin de Liberty Bessie : la reine du ciel ! Une saga d’aviation au parfum d’histoire, mais surtout d’aventure, librement inspirée des faits d’arme des « Tuskegee Airmen », groupe de pilotes afro-américains originaires de Tuskegee et qui se distingua lors de la Seconde Guerre mondiale. (résumé éditeur)

Bessie est une jeune afro-américaine qui vient de passer son brevet de pilote. Elle part à Paris à la recherche de son père pilote qui a disparu pendant la guerre, abattu par l’ennemi. De fil en aiguille, elle va se retrouver avec Max, un mécanicien de génie, en Éthiopie sur les traces de son père et d’un mystérieux carnet très convoité !

Une bonne BD en deux tomes qui se suivent de Jean-Blaise Djian et Pierre-Roland Saint-Dizier au scénario et de Vincent aux dessins. Une très bonne BD pour adultes et ados mêlant histoire et aventure. Publiée chez Glénat. Une suite est parue.

A lire très vite

Gentlemind

New-York, 1940.

Navit, une jeune artiste désargentée, hérite d’un journal de charme quelque peu désuet : Gentlemind. Combative, intelligente et audacieuse, elle s’improvise patronne de presse et se lance le défi insensé d’en faire un magazine moderne. Hantée par le souvenir de son amant disparu sur le front en Europe, elle doit affronter la réalité d’une société américaine en plein âge d’or mais résolument machiste… Un récit profondément touchant, sur trois décennies, du rêve américain au féminin ! (résumé éditeur)

Arch est un dessinateur tellement amoureux de son modèle, Navit, qu’il peut la dessiner dans le noir. Cherchant du travail, il est embauché dans un magazine pour homme ringard : Gentlemind où il présente Navit au propriétaire. Ce dernier en tombe éperdument amoureux, situation qu’Arch ne peut supporter. C’est pourquoi il s’enfuit au Vietnam comme dessinateur de guerre. Au décès de son mentor, Navit hérite du journal et décide d’en faire une publication à la mode. On suit cette évolution  en même temps que les évènements de l’époque.

De Juan Diaz Canales et Teresa Valero au scénario. Et de Antonio Lapone au dessin. Des dessins très anguleux avec peu de couleurs donc assez difficiles à suivre. Une BD pour adultes en deux albums qui se suivent. Mon avis est mitigé !