Sang famille

À bientôt 16 ans, Colin est un orphelin auquel il manque des pans entiers de son histoire. En retournant sur Mornesey, l’île qui l’a vu naître, l’adolescent compte bien combler cette mémoire amputée. C’est ici, entre le phare des Enchaînés et les ruines de l’abbaye Saint-Antoine, qu’il va croiser la silhouette qui bousculera toutes ces certitudes – figure familière et inconnue. Ce fantôme serait-il son père ? Lui aurait-on menti toute sa vie ? Car les secrets pullulent sur cette île de brigands. Des secrets pour lesquels on tue. Et Colin semble être au cœur de chacun d’entre eux. Un sans-famille au sang maudit… (quatrième de couverture)

Colin, un ado orphelin retourne sur l’île où il a grandi. Elevé par sa tante et oncle, il a toujours eu un doute sur la mort de son père, des petits indices relevés ici et là. Aussi quand il l’aperçoit au volant d’une voiture sur le port, il se décide à mener l’enquête. C’est alors que deux évadés du pénitencier local s’évadent. Coïncidence ? Si tout le monde s’accorde à dire que son père était un homme intègre, tous aussi lui certifient qu’il s’est bien suicidé. Mais le trésor Mazarin est au centre de toutes les convoitises et Colin semble être le dépositaire du secret de ce trésor. Avec deux camarades, il va se trouver confronté aux brigands de l’île !

Un roman policier de Michel Bussi pour adultes. Ce n’est pas le roman de cet auteur que j’ai préféré. J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire. Une édition Pocket.

Les secrets de la femme de ménage

Avec ce nouvel emploi, Millie semble avoir une chance en or. Chez les Garrick, un couple fortuné qui possède un somptueux appartement avec vue sur Manhattan, elle fait le ménage et prépare les repas dans la magnifique cuisine. Mais elle ne tarde pas à déceler quelques ombres au tableau… Son patron, Douglas Garrick, est d’humeur de plus en plus changeante. Et pourquoi sa femme Wendy reste-t-elle toujours enfermée dans la chambre d’amis ? Le jour où Millie découvre du sang sur une chemise de nuit, elle ne peut plus rester les bras croisés. Quelque chose se trame dans cette maison. Et cela pourrait bien se retourner contre elle si elle continue à fouiner dans les secrets des autres… (quatrième de couverture)

Millie, une ex-taularde est embauchée dans une maison bourgeoise comme femme de ménage (à tout faire). Elle n’a à faire qu’au mari, la femme restant cloîtrée dans sa chambre. Des gémissements, du sang sur une chemise de nuit, tel que l’on connaît Millie (voir le tome1), elle ne peut en rester là et décide de s’en mêler.

Comme dans le tome 1 (ICI), tout commence par une scène de crime. Mais on ne sait pas qui est l’agresseur, qui est la victime, ni pourquoi ! Pour le savoir, il va falloir lire le roman en commençant l’histoire trois mois plus tôt. 

Ce deuxième tome peut être lu indépendamment du premier. J’ai beaucoup plus apprécié cette histoire que la première. Le dénouement est tout aussi surprenant. 

Un bon roman ‘policier’ (plus suspens que policier) pour adultes de Freida McFadden publié chez J’ai Lu.

Plaisant à lire


La femme de ménage

Chaque jour, Millie fait le ménage dans la belle maison des Winchester, une riche famille new-yorkaise. Elle récupère aussi leur fille à l’école et prépare les repas avant d’aller se coucher dans sa chambre, au grenier. Pour la jeune femme, ce nouveau travail est une chance inespérée. L’occasion de repartir de zéro. Mais, sous des dehors respectables, sa patronne se montre de plus en plus instable et toxique. Et puis il y a aussi cette rumeur dérangeante qui court dans le quartier : Mme Winchester aurait tenté de noyer sa fille quelques années auparavant. Heureusement, le charmant M. Winchester est là pour rendre la situation plus supportable.
Mais le danger se tapit parfois sous des apparences trompeuses. Et lorsque Millie découvre que la porte de sa chambre mansardée ne ferme que de l’extérieur, il est peut-être déjà trop tard…  (quatrième de couverture)

La quatrième de couverture résume bien le roman. Millie, une ex-taularde est embauchée dans une maison bourgeoise comme femme de ménage (à tout faire). Patronne caractérielle, fille capricieuse et mari super sexy, si Millie reste, c’est qu’elle a vraiment besoin de ce travail. Nous, lecteur, on sait dès le début qu’un drame va se dérouler dans cette maison, mais sans plus car après nous avoir appâté, l’autrice nous renvoie au début de l’intrigue, trois mois plus tôt, sans nous donner de piste sur ce qui s’est passé !

Je suis assez mitigée. Il y a le suspens bien sûr et l’ambiance délétère. Je verrai avec le tome 2 pour affiner (ou non) mon impression 😉

Un « polar » pour adultes sur l’emprise, de Freida McFadden publié chez J’ai Lu.

La Très Catastrophique Visite du Zoo

« Pendant des années, dans la petite ville où j’ai grandi, les esprits restèrent marqués par les évènements qui se produisirent au zoo local un vendredi de décembre, à quelques jours de Noël. Et pendant toutes ces années, personne ne sut la vérité sur ce qui s’était réellement passé là-bas. Jusqu’à ce livre. »

A la veille de Noël, une visite scolaire dans un zoo tourne à la catastrophe. Que s’est-il passé exactement ? Les parents de Joséphine, qui participait à cette sortie et qui semble être l’une des protagonistes de cette affaire, sont bien déterminés à le découvrir. Dans cette quête de vérité, on comprend peu à peu qu’une catastrophe n’arrive jamais seule. Les apparences sont trompeuses et le récit des évènements va prendre une tournure que personne n’était près d’imaginer…

‘La Très Catastrophique Visite du Zoo’ est une enquête qui nous tient en haleine jusqu’au bout, mais aussi un roman drôle et touchant, parsemé de clins d’œil sur nos modes sociétales (démocratie, éducation inclusive, rapports parents-enseignants). Et c’est justement le tour de force de ce livre, mêlant plusieurs niveaux de compréhension, qui émerveillera lecteurs de tous âges et tous horizons. Un livre pour lire et faire lire. A mettre entre toutes les mains !  (quatrième de couverture)

Les parents de Joséphine sont intraitables ! Ils veulent savoir ce qui s’est vraiment passé lors de cette visite scolaire au zoo. Mais pour tout comprendre, il faut remonter bien avant, ce à quoi s’emploie Joséphine. Tout a commencé par l’inondation de la petite école ‘spéciale’ dans laquelle sont scolarisés Joséphine et ses cinq copains. Car tous sont des enfants ‘spéciaux’. S’en suit leur ‘intégration’ dans l’école normale voisine et leur enquête pour découvrir qui est l’instigateur de l’inondation.

Les réflexions de bon sens des enfants qui portent un regard ingénu sur le comportement des adultes sont pleines d’humour. Il y a aussi une description, simple et facile à comprendre des plus jeunes, de la démocratie. C’est drôle, agréable à lire, instructif sans être soporifique ni bêtifiant. Bref une réussite à mettre entre toutes les mains de 7 à 77 ans. A partager en famille.

C’est écrit assez gros, découpé en petits chapitres, facile à lire. Un bon roman de Joël Dicker publié chez Rosie et Wolfe.

A lire très vite

La Tendresse des autres

Parfois, je doute d’être à la hauteur.

Et puis je me dis que je ne laisserai personne le faire à ma place.

Lorsqu’après un accident son petit garçon se renferme en lui-même et décide qu’il n’est plus capable de marcher, Lucie met sa vie entre parenthèses pour tenter de lui donner à nouveau goût à la vie. Un parcours de combattante qui met ses émotions, son couple, sa confiance en elle et toute la famille à rude épreuve. Mais un invité surprise vient bousculer leur quotidien et leur donner une belle leçon de vie : d’un accident on peut en faire une aventure ! Et permet à Lucie de comprendre qu’elle ne peut pas tout porter et réparer seule, et qu’il est plus que temps de faire de la place aux gens qui l’entourent… Car ensemble on est toujours plus fort. (résumé éditeur)

Après un accident, Tibo (comme il s’appelle lui-même) a perdu une jambe. Il refuse de marcher, rejetant son cruc (sa prothèse). Pour embêter ses parents, il demande un chien, à eux qui n’en n’ont jamais voulu ! Et Tibo ne choisi pas un beau petit chien non. A la SPA il choisi le plus malingre, peureux et moche. C’est cet animal, par sa résilience qui va mener Tibo vers l’acceptation. En parallèle, ses parents vont faire ce qu’ils peuvent pour surmonter cette épreuve.

Ce roman feel-good de Sophie TalMen se passe en Bretagne comme ses autres romans. On y retrouve, de passage, quelques personnages qu’on a déjà rencontré. Un roman pour adultes publié chez Albin Michel.

A lire très vite

L’auberge

Branle-bas de combat dans la petite commune pyrénéenne de Fogas : l’Auberge des Deux Vallées vient d’être rachetée par un couple d’Anglais.
Les habitants vont-ils devoir troquer foie gras, garbure et cassoulet contre bœuf bouilli, fish & chips et infâme jelly ? Sus à l’envahisseur ! Ni une ni deux, le maire, fou de rage, convoque d’urgence un conseil municipal, mais les querelles internes ne font que jeter de l’huile sur le feu…
Français et Britanniques sauront-ils trouver un terrain d’entente à la table des négociations ? (quatrième de couverture)

Dans un village paumé des Pyrénées, un couple d’anglais vient d’acheter la seule et unique auberge. Le maire, qui la convoitait pour un cousin, ne l’entend pas de cette oreille et va tout faire que ces étrangers s’en aillent. Coups bas et machinations sont à l’œuvre. D’ailleurs, comment des anglais pourraient-ils faire de la bonne cuisine ? Un roman de terroir qui se laisse lire, de Julia Chapman publié aux éditions Robert Laffont .

Ce qu’il faut de terre à l’homme

Ce qu’il faut de terre à l’homme est le nouvel album de Martin Veyron : une fable au thème universel et intemporel : la cupidité des hommes.

Sur son lopin de terre de Sibérie, le paysan Pacôme vit avec sa femme et son fils. Il n’est pas riche mais il subvient aux besoins de sa famille. Cependant, Pacôme se sent à l’étroit. « Si seulement j’avais plus de terres, soupire-t-il en regardant par-delà la clôture, je pourrais être tout à fait heureux. » Un appétit, tant pour les terres que pour ce qu’elles rapportent, qui va aller grandissant… D’après une nouvelle de Léon Tolstoï.  (résumé éditeur)

Dans ce petit village de Russie, les paysans vivent chichement mais heureux. Ils n’hésitent pas à laisser leurs bêtes pâturer sur les terres de la noble du coin, y prélever un peu de bois … Jusqu’au jour où un intendant sévère et cruel est nommé au château pour gérer les terres. La vie devient plus difficile. Quand les paysans apprennent que l’intendant veut racheter les terres, ils se cotisent pour les acquérir avant lui. Mais ils ne s’entendent pas sur leur gestion si bien qu’un des paysans va emprunter pour tout racheter. Il va bientôt se comporter comme le faisait l’intendant, mettant ses voisins à l’amande quand ils s’aventurent sur ses biens. Et comme il n’en n’a jamais assez, il va partir chercher de nouvelles terres loin de chez lui, chez des nomades qui lui proposent de lui offrir toute la surface qu’il pourra parcourir en une journée. Il s’élance voulant toujours aller plus loin jusqu’au moment où le soir tombe. Alors ils se met à courir pour boucler son périmètre avant le coucher du soleil. Il fait tant d’efforts qu’il en meurt. « Deux mètres de longueur sur un mètre cinquante de largeur et de profondeur, voilà ce qu’il faut de terre à l’homme » pour une tombe !

Un beau conte philosophique que les « grands » de ce monde feraient bien de méditer !!!!

Une bande dessinée de Martin Veyron pour adultes et ados éditée chez Dargaud.