Peindre les secrets de la forêt à l’aquarelle

Promenez-vous dans les bois… mais aussi les clairières et sentiers pour apprendre à peindre arbres, champignons, végétaux, fleurs et habitants sylvestres à l’aquarelle. Libérez-vous du dessin et, comme au détour d’un chemin, suivez votre intuition, interprétez et composez.

Laissez-vous guider par les nombreux pas-à-pas permettant d’aborder des techniques variées, certaines accessibles aux aquarellistes débutants, d’autres plus élaborées. Peignez aussi bien sur sec que dans l’humide, repoussez les pigments dans l’eau et travaillez les textures. Remplissez vos carnets et imprégnez-vous de l’atmosphère de la forêt pour renouer avec votre créativité. (résumé éditeur)

Un très bon livre qui donne des pas à pas et permet ensuite, de s’évader. Couleurs nature et sous-bois. Des arbres, des végétaux, des fleurs de sous-bois, et quelques insectes et animaux pour compléter les tableaux.

De Jennifer Lefèvre , édité chez Eyrolles. En prime, le site de l’autrice où elle propose des vidéos explicatives de ces aquarelles ICI.

A lire et essayer très vite.

Léna

Le Long Voyage de Léna

Elle s’appelle Léna. C’est une jeune femme brune, élégante et mystérieuse. On ignore d’où elle vient et où elle va. Son voyage commence à Berlin-Est, dans le quartier où vivent les anciens dignitaires d’un régime effacé par le vent de l’Histoire. Léna rend visite à un homme qui lui remet une liste de noms et de numéros de téléphone, qu’elle apprendra par cœur avant de la détruire. Après Berlin, il y aura Budapest et un autre rendez-vous. Et après Budapest, Kiev, Odessa, la Turquie et la Syrie. À chaque fois, une rencontre. Peu de mots prononcés, juste un objet étrange remis par Léna à son destinataire : une boîte de pâtes d’amandes, un flacon de parfum, un nécessaire pour diabétiques. Avec « Le Long Voyage de Léna », Pierre Christin et André Juillard entraînent le lecteur à travers une Europe qui entremêle aujourd’hui et hier. Une Europe où les soubresauts d’une Histoire pas si lointaine semblent se prolonger dans d’étranges projets partagés par ces femmes et ces hommes dont Léna croise la route. Mais elle, quel rôle joue-t-elle? Christin et Juillard laissent planer le doute sur ses intentions. En toile de fond, on devine les ombres du terrorisme international nourri par la frustration d’un passé qui semblait enterré, celui de l’idéal communiste. Récit d’un parcours pas comme les autres baigné de nostalgie et de mélancolie, « Le Long Voyage de Léna » permet à Pierre Christin de laisser libre cours à son intérêt pour l’Histoire et pour le destin contrarié des pays de l’Est. Pour leur première collaboration, Pierre Christin et André Juillard signent mieux qu’un album réussi : « Le Long Voyage de Léna » est d’ores et déjà un classique.

Léna et les trois femmes

Réfugiée en Australie, Léna tente de reconstruire sa vie loin de la violence aveugle des attentats. Les services secrets, cependant, ne l’ont pas oubliée. Elle doit bientôt replonger dans la folie humaine, passant par une Géorgie très trouble et un camp d’entraînement sub-saharien, avant de finir dans une planque parisienne en compagnie de trois femmes vouées au martyr.

Léna dans le brasier

Dans une région perdue du nord de l’Amérique, une importante conférence se déroule dans le plus grand secret, réunissant des représentants de différents pays (Iran, Turquie, États-Unis, Russie, France, Turquie, etc.) afin d’évoquer la crise qui secoue le Moyen-Orient, dont la Syrie, qui est l’objet d’enjeux géopolitiques. Les diplomates confrontent leur point de vue offrant parfois un spectacle consternant dans un monde menacé, prêt à exploser… Léna assiste à cette conférence qu’elle doit superviser, non sans mal… Dix ans après le tome 2, Pierre Christin et André Juillard se retrouvent grâce à leur personnage, Léna, qui est au coeur d’un récit d’une rare intelligence où les enjeux géopolitiques sont plus présents que jamais. (résumés éditeur)

Une série de BD complète en trois tomes de Pierre Christin au scénario et André Juillard aux dessins. Une série d’espionnage où les attentats sont omniprésents. On y découvre les mécaniques de mise au point et Léna est là, en infiltration, déjouant les pièges, pour éviter le pire.

Une série pour adultes publiée chez Dargaud. Pas mal, et tellement réaliste, hélas, que ça fait peur.

A la recherche d’Alice Love

Il a suffi d’une chute de quelques secondes pour qu’Alice Love efface dix années de sa vie : lorsqu’elle se relève, avec une grosse bosse sur la tête, Alice est convaincue d’avoir vingt-neuf ans, d’être enceinte de son premier enfant, au comble du bonheur avec son mari, Nick, dont elle est folle amoureuse.
Or, Alice a trente-neuf ans, trois enfants et s’apprête à divorcer.
Que s’est-il passé ? Comment a-t-elle pu devenir cette femme autoritaire et obsédée par le sport (elle DÉTESTE ça !) ? Comment elle et Nick, son amour de toujours, en sont-ils arrivés là ? Pourquoi est-elle en froid avec sa sœur adorée ? En s’efforçant de reconstituer le puzzle de cette décennie oubliée, Alice découvrira si son amnésie est une malédiction ou une bénédiction… (quatrième de couverture)

Suite à une chute, Alice perd la mémoire et se retrouve 10 ans plus tôt. Elle est alors enceinte, vit une passion avec son mari, vient d’emménager dans son quartier et s’entend au mieux avec sa sœur. Mais que s’est-il passé pour qu’elle se retrouve éloignée de sa sœur, en instance de divorce, adepte de sport alors qu’elle déteste ça et en plus, avec trois enfants ? Trois enfants qu’elle va devoir gérer, un amour qu’elle voudrait reconstruire, une sœur dont elle veut se rapprocher. Mais surtout qui est cette Gina, qui semble avoir tellement compté dans sa vie et dont tout le monde parle à demi-mot ?

Alice va essayer de recoller les morceaux de sa vie, entre une amie envahissante, un mari accaparé par son boulot, des enfants surbookés et des activités à foison, elle semble être devenue une superwoman aigrie. Où est passée la jeune femme un peu bohème et timide qu’elle était ?

Un bon roman de Liane Moriarty sur le fonctionnement de la famille, pour adultes, édité chez Albin Michel.

A lire très vite


J’ai commencé par mourir

En débarquant dans un village perdu de la côte écossaise, Christopher Runyard est convaincu que sa présence n’est due qu’à un malentendu. Immédiatement subjugué par cette baie hors du temps, il ignore que, voilà des siècles, une tragédie s’y est déroulée au nom d’un secret qui n’a rien d’une légende. Depuis, l’onde de choc du drame n’en finit pas de provoquer rivalités et intrigues, chacun cherchant à s’approprier la clé du mystère. Ces derniers temps, les habitants meurent de façon suspecte, et Runyard est le prochain sur la liste. Pour survivre à cette énigme qui vire à la malédiction, il va devoir découvrir qui est digne de confiance, et répondre aux deux seules questions que nous devons tous nous poser un jour : qui sommes-nous au fond, et que valons-nous réellement quand la tempête se déchaîne ? (quatrième de couverture)

Christopher Runyard vient d’hériter d’une propriété dans une petit port d’Écosse isolé du monde. Il pense tout d’abord à une erreur mais se retrouve vite confronté à la série des meurtres des anciens propriétaires. Dans ce village magnifique mais à l’atmosphère lourde, chacun se méfie les uns des autres. Après plusieurs attaques qui échouent, il se met à enquêter en collaboration avec Kate Fairlie, « agent forestier » en étude dans la région. Le danger, l’atmosphère … vont contraindre Christopher à s’interroger sur lui-même, sur ses relations avec les autres, se demander qui il est vraiment, …

Un bon roman de Gilles Legardinier qui nous parle aussi du poids des traditions, du secret des drames bien après qu’ils se soient déroulés. Un supposé trésor caché qui excite toutes convoitises au point que tous les habitants en perdent le goût de vivre, se méfiant les uns des autres, un soupçon de romance, de l’aventure, du suspens mais aussi, un roman policier introspectif avec un peu d’humour. Pour adultes, publié chez Flammarion.

A lire très vite

Et ils vécurent heureux malgré tous leurs enfants

Une fois n’est pas coutume : la vérité sort de la bouche des parents !  » Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…  » Les contes ne racontent pas la suite. Et pour cause. Être parent n’est pas un chemin bordé de roses ! Qui pourrait affirmer sans mentir qu’il n’a jamais eu  » mal à ses enfants  » ? D’où les petites crises de daronnalgie, ces douleurs spécifiques à la parentalité : air pompé, sang d’encre et cheveux blancs, porte-monnaie troué, oubli de soi chronique…
C’est ce qui arrive à Andrea, en difficulté avec sa fille de seize ans, Suzanne. Cette mère, qui a tant donné à sa famille depuis toutes ces années, a l’impression d’être bien mal récompensée. Ingratitude, tensions, incompréhension… Et avec son mari, c’est le calme plat des amours mortes. Si bien qu’au milieu des siens, Andrea a fini par se sentir seule. Un jour, une opportunité inattendue se présente à elle, un casting national pour une nouvelle émission de téléréalité : La Darons Academy.
Parenthèse enchantée pour les parents ou occasion de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas sur le dur métier de darons ? Quel est le but secret de cette téléréalité qui offre le spectacle d’un monde à l’envers ? Dans cette aventure, Andrea va faire des rencontres déterminantes qui vont bousculer le cours de son existence, et lui rappeler que derrière tout parent, il y a un être de rêves et de désirs qui sommeille… (résumé éditeur)

Andrea est une mère au bord de la dépression. Sa fille ado lui mène la vie dure, son mari ne la soutient pas, pire il croit que tout lui est du. C’est alors qu’elle accepte de participer à une émission de téléréalité sur la vie des Darons. Elle va y rencontrer d’autres parents, des stricts, des laxistes, des monoparents, des paranges (dont l’enfant est décédé). Elle va aussi y rencontrer l’amitié et l’amour !

Un livre sur la difficulté d’être parent et de garder sa personnalité et un peu de ‘vie à soi’ après la naissance des enfants. Un roman feel good de Raphaëlle Giordano édité chez Récamier.


En fin de roman, Raphaëlle Giordano aborde la charge mentale que représente le rôle de mère à travers une vingtaine de témoignage de parents.

J’ai moins aimé ce roman qui fourmille de répétitions mais qui se lit facilement. Il a le mérite de montrer que la vie de parents n’est pas simple et de nous déculpabiliser.

Nymphéas noirs

Le jour paraît sur Giverny.
Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes… Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéa, rêve d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au cœur d’un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé… (résumé éditeur)

Elle est vieille. Elle passe dans les rues de Giverny sans que presque personne ne fasse attention à elle. Accompagnée de son chien Neptune, elle surveille, voit tout, et se tait. C’est elle qui raconte. Elle raconte la petite fille de 11 ans, surdouée en peinture et ses amis, la maîtresse d’école mal mariée qui s’ennuie et tombe amoureuse du bel inspecteur Sérénac venu enquêter sur l’assassinat de l’ophtalmologiste du coin. Les vies défilent en restant pourtant immuables. Comme le village de Giverny devenu musée ! Dans ce roman, tout ce qui concerne la vie de Monet, et des nymphéas est vrai.

Michel Bussi nous entraîne dans un imbroglio, nous perdant dans une enquête policière qui mêle la destinée d’enfants qui vont devenir adultes, mêlant amour et folie. Un bon roman policier pour adultes édité chez Pocket.

A lire très vite

Un Noël mi-figue mi-praline

La famille Praline est une famille unie et pleine d’amour. Enfin… la famille Praline est une famille unie… Oui, bon… la famille Praline est… une famille. Le précédent Noël des Praline n’était pas simplement raté. Ce fut plutôt une catastrophe de taille cosmique, qui a laissé toute la famille traumatisée. Surtout les deux sœurs, Nathaline et Barbara, qui, après s’être battues à grands jets de lait de poule, ne se sont pas adressé la parole pendant un an.
Hélas, inexorablement, la période des fêtes revient. Lorsque Barbara arrive chez sa mère, elle a la surprise de découvrir que celle-ci a disparu. Francine s’est volatilisée en lançant à ses filles un avertissement : si elles ne font pas l’effort de s’entendre, elle les plantera pour de bon. Elles, leurs disputes incessantes et la biscuiterie familiale dont le chiffre d’affaires s’étiole.
Voilà qui devrait changer la face du réveillon. D’abord, les Praline vont se remonter les manches pour organiser, sans Francine, les célébrations du 24 décembre. Quant à l’amour sororal… autant espérer qu’il sera livré sous le sapin.

Deux sœurs qui se déchirent sont obligées, suite à un stratagème ourdi par leur mère, de cohabiter pour les fêtes de Noël. Entre la fête des 50 ans de la biscuiterie familiale à organiser, le fait qu’une des sœurs est sur le point d’accoucher, les peines de cœur des ados … passer par-dessus les rancœurs et les non-dit, n’est pas de tout repos !

Une comédie de Carène Ponte (version parents, la version ado étant le désastreux Noël de la famille Praline) publiée aux éditions Fleuve. Pas mal mais pas aussi humoristique que les Noëls à Santa-Les-Deux-Sapins !